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Les personnalités

À Pavilly, de nombreuses personnalités ont marqué la ville et elles en constituent son histoire. Nous vous invitons à les découvrir.

Robert Lecourt

Robert Lecourt est un homme politique français, né à Pavilly le 19 septembre 1908 et mort le 9 août 2004 à Boulogne-Billancourt. Après des études au collège Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen, il étudie le droit à l’Université de Rouen et devient avocat à Rouen puis à la Cour d’appel de Paris en 1932.

Il est président de la Jeunesse du Parti démocrate populaire en 1936. Lieutenant au fort de Saint-Cyr en 1939, il participe ensuite activement à la Résistance. Il est membre du comité directeur du mouvement Résistance.

Membre des deux Assemblées nationales constituantes, il est ensuite élu député MRP de la Seine, mandat qu’il conserve pendant les trois législatures de la IVe République. Il a présidé le groupe MRP de l’Assemblée nationale. En 1958, il est élu député dans la première circonscription des Hautes-Alpes.

Il fut aussi membre de l’Amicale du MRP jusqu’à son décès.

 

Ses fonctions gouvernementales furent les suivantes :

  • Ministre de la Justice du gouvernement André Marie(du 26 juillet au 5 septembre 1947)
  • Ministre de la Justice du gouvernement Robert Schuman(du 5 au 11 septembre 1948)
  • Vice-président du conseil, Ministre de la Justice du gouvernement Henri Queuille (1)(du 13 février 1949 au 28 octobre 1949)
  • Ministre de la Justice du gouvernement Félix Gaillard(du 6 novembre 1957 au 14 mai 1958)
  • Ministre de la Justice du gouvernement Pierre Pflimlin (du 14 mai au 1er juin 1958)
    Avec l’attribution particulière de la réforme constitutionnelle.
  • Ministre d’État du gouvernement Michel Debré (du 8 janvier au 27 mars 1959)
  • Ministre d’État, chargé de la Coopération avec les États africains et malgache du gouvernement Michel Debré (du 27 mars 1959 au 5 février 1960)
  • Ministre d’État, chargé du Sahara, des Départements et Territoires d’Outre-Mer du gouvernement Michel Debré (du 5 février 1960 au 24 août 1961)

 

En 1962, il est nommé juge à la Cour de justice des Communautés européennes à Luxembourg, juridiction qu’il préside de 1967 à 1976. Pendant les quatorze années qu’il passe à la Cour de justice des Communautés européennes, Robert Lecourt joue un rôle décisif dans l’interprétation audacieuse des traités européens dont cette institution fait preuve. En 1964, il est juge rapporteur dans l’affaire Costa vs ENEL, dans laquelle la Cour affirme pour la première fois que le droit européen prime sur les droits nationaux. Lecourt est intimement convaincu que le droit européen doit l’emporter sur les législations nationales et souligne le besoin d’unification des lois des pays européens dans de nombreux écrits. Lorsqu’il accède à la présidence de la Cour en 1967, il cherche activement à promouvoir la collaboration entre les juges européens et les juges nationaux. Trois ans après son départ de la Cour de Justice, il remplace Paul Coste-Floret au Conseil constitutionnel et y siège jusqu’au 1er mars 1989.

 

Ses décorations :

  • Commandeur de la Légion d’honneur
  • Croix de guerres 1939-1945
  • Médaille de la Résistance française

La Ville de Pavilly prévoit prochainement de nommer une rue à son nom. Une souscription est lancée auprès d’organismes officiels afin d’ériger un buste en son honneur.

 

Jean Maillard

Jean Maillard, né à Paris le  et mort à Pavilly le , est un industriel et homme politique français. Il est membre de la Société centrale d’agriculture de Seine-Maritime.

Fils de Marcel Maillard, avocat à la cour d’appel de Paris, et de Marie Brière de L’Isle, et petit-fils du maire d’Ancenis Émilien Maillard (1818-1900), il devient industriel.

Il est maire de Pavilly de 1908 à 1927, il est aussi conseiller d’arrondissement et conseiller général. Il est élu député de Seine-Inférieure le , où il y siégea jusqu’au .

A Pavilly, une rue et une école élémentaire portent son nom.

 

 

Sainte Austreberthe et la légende du loup vert

 

Née à Thérouanne, dans le Pas-de-Calais en 633, elle est morte à Pavilly, le 10 février 704, en tant que première abbesse de Pavilly.

 

Le nom de Sainte-Austreberthe est rattaché à la légende du loup vert.

A Pavilly, les religieuses ” blanchissaient le linge ” de la sacristie de l’abbaye de Jumièges et un âne assurait, sans aucun accompagnateur, le trajet d’un monastère à l’autre. Un hiver plus rigoureux que les autres, un loup attaqua l’âne et le dévora.
Sainte-Austreberthe blâma l’animal et lui donna l’ordre d’effectuer le travail de l’âne. Ce qu’il fit docilement jusqu’à la fin de ses jours.

 

Dans la forêt de Jumièges, à l’endroit où se sont passés les faits, on éleva une chapelle commémorative. Elle tomba en ruines et fut remplacée par une croix de pierre que le temps renversa à son tour. Une statuette de Sainte-Austreberthe fut alors placée dans le creux d’un grand chêne voisin, qui est encore debout aujourd’hui et qu’on appelle le chêne de l’âne. La légende du loup se répandit dans la boucle du Conihout et également en Picardie.

Dans le blason de la ville figure en haut à droite la crosse, symbole de l’abbesse et le loup qui rappellent la légende.

 

Le patrimoine vivant

La poule pavillaise

 

Elle est originaire du secteur de Pavilly, descendante des poules vikings. Elle a de la parenté avec la Caumont et la Crèvecœur (deux autres races normandes). Autrefois, les fermiers ont conservé les volailles qui avaient une petite huppe. Elles sortaient de l’ordinaire et beaucoup croyaient que les volailles noirs avec une huppe pondaient mieux.

Descriptif et traits distinctifs :
Ces principales caractéristiques sont une petite huppe composée de plumes fines retombant en arrière et surtout non ébouriffées, et une crête simple, droite, peu profondément dentelée, avançant bien sur le bec. Il existe des sujets à grosse crête et huppe très petite et des sujets à grosse huppe et crête fortement déviée.

Sa tête est fine et aplatie. Les plumes du camail sont fines. Les ailes sont moyennes et bien serrées au corps. Le dos est court, incliné vers l’arrière. Les oreillons sont bien blancs, les pattes bleu ardoise.

On ne la rencontre qu’en noire, aux reflets verdâtres, elle pond environ 200 œufs par an d’environ 60/70 grammes avec la coquille de couleur “blanc pure”. C’est une race très peu répandu.

 

Toutes les informations sur le site : http://csran.free.fr/races.php ou au 06.86.78.89.13